MÉMOIRE I Nous rendons hommage aux victimes des attentats des 17 et 18 août 2017 en Catalogne

Il y a sept ans, les 17 et 18 août 2017, plusieurs attentats perpétrés à la voiture bélier avaient lieu dans la région catalane en Espagne, plus précisément à Barcelone et Cambrils.

Le 17 août, en fin d’après-midi, une fourgonnette s’engage sur l’allée centrale de la Rambla, avenue très prisée des touristes, située à Barcelone, et fonce sur les passants pendant plus de cinq cents mètres. Quinze personnes seront tuées et cent trente personnes seront blessées.

L’auteur de l’attaque, Younes Aouyaaqoub, avait réussi à prendre la fuite avant d’être finalement abattu par la police espagnole le 21 août 2017.

Dans la nuit du 18 août, à 1h30 du matin, une deuxième attaque est perpétrée à l’aide du même mode opératoire. Une fourgonnette fonce sur les dans la ville de Cambrils située à 120km au sud-ouest de Barcelone. Sept personnes seront blessées et l’une d’elle décédera des suites de ses blessures. Les policiers présents sur place, réussiront à abattre quatre des cinq terroristes présents à bord du véhicule. Le cinquième sera grièvement blessé et décédera par la suite.

Les attentats seront rapidement revendiqués par le groupe État Islamique qui entend cibler l’Espagne du fait de sa participation à la coalition en Syrie et en Irak. En réalité, les attentats avaient été précipités par l’explosion accidentelle de la cellule terroriste où ses membres préparaient plusieurs bombes afin d’attaquer différents lieux touristiques.

Après quatre années d’enquête, trois hommes seront jugés en Espagne devant le tribunal de l’audience nationale à Madrid, Mohamed Chamlal, Driss Oukabir et Bansai Ben Iazza, respectivement pour appartenance à une organisation terroriste, fabrication et détention d’explosifs et complot pour provoquer le chaos ; pour avoir louer la camionnette utilisée sur les Ramblas ; pour avoir prêté un véhicule et des papiers aux assaillants. À l’issu de cinq semaines de procès, ils avaient finalement été condamnés à des peines allant de huit années de prisons à cinquante-trois ans de réclusion criminelle.

La FENVAC s’était mobilisée au lendemain des attentats pour venir en aide aux français présents sur les lieux des attaques. La Fédération et les victimes françaises n’avaient malheureusement pas pu se constituer partie civile lors du procès puisqu’aucune indication sur la tenue de ce dernier ne leur avait été communiqué, et ce malgré leurs constitutions de parties civiles en France.

L’impossibilité pour les victimes françaises d’assister aux débats portant sur l’attentat qu’elles avaient vécu a constitué un obstacle supplémentaire dans leur chemin vers la reconstruction et la résilience. Par ailleurs nombre d’entre elles ont également souffert des discussions avec le FGTI, chargé de les indemniser, portants sur leur statut de victime ou la réalité de leurs préjudices.

Aujourd’hui nos pensées vont aux personnes disparues dans ces attaques. Nous adressons notre soutien à leurs proches ainsi qu’aux rescapés.

Nous n’oublions pas.

Nous soutenir

C’est grâce à votre soutien que nous pouvons vous accompagner dans l’ensemble de vos démarches, faire évoluer la prise en charge des victimes par une mobilisation collective, et poursuivre nos actions de défense des droits des victimes de catastrophes et d’attentats.

Soutenir la FENVAC

Ils financent notre action au service des victimes