Il y a douze ans, le 19 septembre 2012, deux individus projetaient une attaque terroriste dans une supérette casher de Sarcelles. Ils jetaient à l’intérieur du magasin une grenade afin de tuer et de blesser un maximum de personnes.
Heureusement, la grenade se coinçait sous un chariot de supermarché et l’attaque ne fera qu’un blessé léger.
Les assaillants seront rapidement identifiés comme étant Jérémie Louis-Sidney et Jérémy Bailly accompagnés d’un troisième individu, Kevin Phan, qui conduisait la voiture leur ayant permis de s’échapper.
Une enquête était ouverte par les autorités françaises le jour-même des faits. Elle permettait le démantèlement de la cellule de Cannes-Torcy, cellule terroriste dangereuse, annonciatrice des différents dossiers qui occuperont le pôle antiterroriste.
Vingt membres présumés de cette cellule terroriste étaient renvoyés devant la Cour d’assises spécialement composée de Paris du 18 avril au 22 juin 2017. À l’exception de Jérémie Louis-Sidney neutralisé lors de son interpellation à Strasbourg, tous les autres accusés étaient jugés lors de ce procès.
Jérémy Bailly était condamné à vingt-huit ans de réclusion criminelle, Kevin Phan à dix-huit ans et d’autres accusés étaient condamnés à des peines allant de quatorze ans à vingt ans de prison. Deux autres étaient acquittés.
La FENVAC, constituée partie civile dans ce dossier et représentée par Maître Clarisse Serre, était présente aux audiences durant les deux mois de procès pour soutenir les victimes et faire entendre leurs voix. Elle avait aussi pour objectif d’évaluer la question de la dangerosité et le risque de récidive, omniprésents dans ce procès.
La FENVAC reste mobilisée afin d’accompagner les victimes qui en expriment le besoin dans leurs différentes démarches juridiques, psychologiques et administratives.
Aujourd’hui, nous rendons hommage aux victimes blessées et choquées lors cette attaque. Nous leur adressons nos pensées les plus sincères.
Nous n’oublions pas.